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Union sacrée

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EDITO Lamine Gharbi V2 2
C’est par ces mots que la directrice de l’Agence régionale de santé qualifiait il y a quelques jours la mobilisation des acteurs de santé publics et privés en Ile-de-France, pour lutter contre le virus : union sacrée. En région PACA, ce sont 26% des patients atteints de Covid qui sont pris en charge dans des établissements de santé privés. Et je pourrais multiplier les exemples à travers la France… Une fois encore, bien loin des vaines polémiques, la réalité est là : les hôpitaux et cliniques privés à missions, et les professionnels qui y exercent, sont plus que présents dans le soin et dans la vaccination, et le seront tout au long de cette période sensible des fêtes.

Face à une situation alarmante, le Gouvernement a décidé de rehausser le niveau de vigilance : le projet de transformation du passe sanitaire en passe vaccinal est une mesure juste. Il évite de faire peser sur la très large majorité de Français qui prennent part, notamment en étant vaccinés, à la lutte contre la pandémie, le poids de la coercition. Je suis évidemment favorable à cette mesure. Chacune doit prendre ses responsabilités… y compris par respect envers les personnels soignants, lassés de la désinvolture de certains, susceptible de conduire au pire. Quant au clientélisme des discours antivax et antipasse de quelques personnalités, au rang desquels des candidats déclarés à la présidentielle, il est, aux yeux d’une Fédération hospitalière dont les membres mettent toutes leurs forces dans la bataille depuis deux ans, tout simplement intolérable.

Il faut être lucide : les débuts de 2022 ne seront pas faciles. Plus que jamais, l’union des acteurs de santé devra être préservée, par la confiance et la considération accordées à l’action menée par tous. Dans certaines régions, le décalage entre l’engagement des acteurs de santé privés et leur invisibilité dans le « Ségur investissements », est cruel. L’espoir doit être redonné, par des signes forts : j’y reviendrai.

Il n’y aura pas vraiment de « trêve des confiseurs » cette année, car chaque jour compte pour « un rappel avant Noël », et nos services vont être sursollicités. Mais je vous souhaite tout de même un beau Noël, placé sous le signe de l’attention à l’autrui, avec une pensée et une gratitude toute particulière pour les femmes et les hommes qui œuvrent au sein de notre profession.