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Communiqués de presse 2017


Les Rencontres et Trophées FHP reportés


Communiqué de presse du 11 décembre 2017


Dans la journée de samedi, un incendie important s’est déclaré dans les locaux techniques des salles du Carrousel du Louvre à Paris, où devaient se dérouler les Rencontres et Trophées FHP les 14 et 15 décembre. La commission de sécurité de l’opérateur des lieux a logiquement décidé de fermer totalement les salles, jusqu’à nouvel ordre.


Au regard de l'importante logistique de cette manifestation et compte-tenu des délais impartis, la Fédération de l’Hospitalisation privée est par conséquent dans l’obligation de reporter ses Rencontres et Trophées FHP.

La nouvelle date des Rencontres FHP sera très rapidement annoncée publiquement.


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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Contact presse :

Benjamin Azogui, Direction de la communication FHP
01 53 83 56 56 - benjamin.azogui@fhp.fr



A quoi ressemblera la clinique de demain ?

« (R)évolutions en santé » : l’avenir des établissements privés au centre des prochaines Rencontres de la Fédération de l’Hospitalisation privée (FHP)


Communiqué de presse du 4 décembre 2017


La Fédération de l’Hospitalisation privée (FHP) organise les 14 et 15 décembre prochains « Les Rencontres & Trophées FHP » au Carrousel du Louvre, à Paris. Placé sous le thème « (R)évolutions en santé », cet événement accueillera près de 500 directeurs de clinique et acteurs du monde de la santé pour vivre une journée d’immersion dans le futur de l’hospitalisation.

Numérique, soins hors les murs, robotisation, télémédecine… les différentes (r)évolutions en santé vont bouleverser massivement l’activité des établissements de santé de demain. Aux côtés d’experts, de personnalités publiques et d’acteurs économiques, nous débattrons ensemble des conséquences de ces évolutions pour le monde hospitalier. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a d’ailleurs inscrit l’innovation comme axe prioritaire de sa Stratégie nationale de santé : les cliniques sont prêtes à y apporter toute leur expertise.

« Cela fait 20 ans que la santé annonce sa propre révolution, déclare Lamine Gharbi, le président de la FHP. Cette fois, nous y sommes avec la volonté de tous les acteurs du secteur de donner la priorité à l’innovation. Alors que la révolution numérique bouleverse l’exercice médical, c’est le moment d’évaluer les risques et opportunités pour identifier les clefs du succès face à ce défi majeur : comment proposer au patient les meilleures avancées tout en maintenant intacte la qualité de la relation soignante ? »

Ces Rencontres seront clôturées le 15 décembre par la cérémonie de remise des Trophées de l’hospitalisation privée. Depuis 10 ans, la FHP récompense les initiatives et projets innovants mis en place dans les cliniques et hôpitaux privés. Cette année, 9 établissements recevront un prix pour leurs innovations dans le domaine des relations patients, de l’excellence médicale, de la santé connectée et de la responsabilité sociale et sociétale.

Nous vous donnons rendez-vous les 14 et 15 décembre : vous recevrez prochainement une invitation à l’événement et à la conférence de presse organisée par la FHP le 15 décembre à 12h30 au Carrousel du Louvre.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Contact presse :

Benjamin Azogui, Direction de la communication FHP
01 53 83 56 56 - benjamin.azogui@fhp.fr




Restitution partielle du coefficient prudentiel : les fédérations hospitalières déplorent le coup porté au pacte de confiance



Communiqué de presse du 1er décembre 2017


La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a annoncé avant hier le dégel partiel des crédits mis en réserve au titre du coefficient prudentiel pour les établissements de santé : à hauteur de 150 millions d’euros. Le montant global des crédits mis en réserve par le ministère, à partir des tarifs des établissements de santé, est de 412 millions d'euros. Pour les fédérations hospitalières (FEHAP, FHF, FHP, UNICANCER), cette annonce est un coup porté au pacte de confiance que la ministre a affirmé vouloir bâtir.

Pour rappel, le coefficient prudentiel est un mécanisme tarifaire, généralisé en 2013, visant à « gager une partie de l’objectif des dépenses hospitalières aux fins de concourir au respect de l’ONDAM ». Ce montant a vocation à être restitué aux établissements lorsque le volume des dépenses prévisionnelles est respecté.

Les fédérations sont conscientes des contraintes qui pèsent naturellement sur les dépenses d’assurance maladie. Il s’agit là d’une raison supplémentaire pour que le travail se fasse dans un réel climat de confiance.

En 2017, l’Objectif National de Dépense de l’Assurance-Maladie (ONDAM) a été plus que respecté par les acteurs hospitaliers. Il a été sous-exécuté à hauteur de 80 millions d’euros. Les fédérations hospitalières avaient légitimement demandé le 15 novembre la restitution intégrale des crédits mis en réserve.

L'année 2017 aurait dû être celle du plein respect du contrat qui lie les acteurs hospitaliers et le ministère au travers du dispositif du coefficient prudentiel. Force est de constater qu’il n’en est rien. Cette annonce intervient après que le PLFSS 2018 avait déjà transféré 80 millions d’euros de sous exécution de l’Objectif national de dépense de l’assurance maladie hospitalier à la ville.

Au vu du faible niveau de restitution du coefficient prudentiel, les fédérations hospitalières s'interrogent sur la sincérité des prochaines campagnes tarifaires.

Les fédérations hospitalières prennent au sérieux l’engagement de la ministre de traiter tous les acteurs de manière équitable. Elles attendent légitimement des actes en cohérence avec cet engagement et renouvellent leur demande d’un travail transparent qui associe tous les acteurs concernés pour la construction de la campagne tarifaire 2018.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Contact presse :

Benjamin Azogui, Direction de la communication FHP
01 53 83 56 56 - benjamin.azogui@fhp.fr



Bloom Up remporte le prix « Start-up »


Communiqué de presse du 1er décembre 2017


C’est la société Bloom Up qui a remporté le prix start-up du 9ème Congrès Français de Psychiatrie qui se déroule à Lyon jusqu’au samedi 2 décembre.

Bloom-up développe une application pour la prise en charge de la dépression, à destination des médecins (généralistes ou spécialistes) et des patients. Elle combine des méthodes innovantes de soins ayant individuellement fait preuve de leur efficacité dans le traitement des épisodes dépressifs.

L’hospitalisation privée est présente à ce congrès qui a pour thème : « La psychiatrie en mouvement ». Les débats, qui réunissent toutes les composantes de la psychiatrie française, portent notamment sur les nouveautés en santé mentale, les changements dans les pratiques ainsi que sur des sujets d’actualité comme le suivi pédopsychiatrique des adolescents radicalisés.

Le prix "Start-up”, lancé par la branche psychiatrie de la FHP, a pour vocation de récompenser une initiative innovante en santé mentale.

« Le projet que nous distinguons est parfaitement en phase avec l’objectif de notre prix qui est de favoriser les rapprochements entre les start-up novatrices, comme Bloom Up, et les cliniques psychiatriques. En effet, dans bien des domaines de la psychiatrie, les nouvelles techniques offrent de vraies opportunités pour enrichir le soin » a déclaré le Dr Olivier Drevon, président de la FHP Psychiatrie.

« Il est important de promouvoir l’innovation, surtout quand il s’agit d’un projet d’avenir porté par une start-up prometteuse » a déclaré Lamine Gharbi, président de la FHP. « Bloom Up fait un très beau premier lauréat pour ce prix destiné à donner un coup de projecteur sur des entreprises méritantes qui mettent leur savoir-faire au service de la santé. C’est aussi notre rôle de les soutenir afin qu’elles apportent rapidement des innovations pertinentes dans nos établissements.»

Bloom Up aura l’opportunité de présenter son projet lors d'un Conseil d'Administration de la FHP-Psychiatrie et le projet, récompensé d’une dotation de 1000 euros, fera également l'objet d'une communication de la Fédération à destination de ses 170 établissements adhérents.

Le jury était composé des professionnels de santé suivants :

Membres du Bureau de la FHP-Psychiatrie :
  • Dr Olivier Drevon, Président.
  • Dr Frédéric Lefebvre, Vice-Président.
  • Alain Longone, Vice-Président
  • Audrey Fontaine, Présidente de l’association française des étudiants en psychiatrie (AFFEP)
  • Pascal Mariotti, Directeur du CH Le Vinatier (Lyon) 
  • Dr Eric Sermet, psychiatre à la Clinique Champvert (Lyon) 
  • Pr Pierre Thomas, Responsable de pôle CHRU de Lille
  • Dr Sylvie Ynesta, Référent régional "psychiatrie et santé mentale- santé des détenus", ARS Auvergne – Rhône Alpes. 

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A propos de la FHP
La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Benjamin Azogui, Direction de la communication FHP
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Le Dr Frédéric Sanguignol succède au Dr Gabriel Bossy
en tant que Président de la FHP-SSR


Communiqué de presse du 30 novembre 2017


Lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 29 novembre 2017 à Paris, les adhérents de la FHP-SSR ont élu un nouveau Conseil d’Administration ainsi qu’un nouveau Bureau pour une durée trois ans.

Le bureau de la FHP-SSR nouvellement constitué a élu le Dr Frédéric Sanguignol comme nouveau Président de la FHP-SSR.

Il succède ainsi au Dr Gabriel BOSSY qui était en poste depuis 12 ans.

Lamine Gharbi président de la FHP a salué l’élection du nouveau président : "Félicitations à Frédéric Sanguignol pour son élection à la tête de la FHP-SSR ! D'importants enjeux attendent nos cliniques SSR. Je rends hommage à Gabriel Bossy pour son action forte à la tête de la FHP-SSR et son dévouement profond à la cause de l'hospitalisation privée."

Frédéric Sanguignol était depuis 2011 vice-président de la FHP-SSR. Il est également Président de la FHP-Midi Pyrénées depuis 2014. Médecin spécialisé en nutrition et éducation thérapeutique du patient, il est également diplômé du master de santé à l'École de commerce de Toulouse.

Depuis 1995, il dirige la clinique du Château de Vernhes, installée depuis cinquante ans à Bondigoux (Haute-Garonne), près de Toulouse.

« Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement l’ensemble des adhérents pour la confiance qu’ils m’ont accordé. Je souhaite également rendre un hommage appuyé au Dr Gabriel Bossy pour l’ensemble de son action, exemplaire, menée depuis douze ans au service des établissements et structures privés de SSR. », souligne en préambule le nouveau Président de la FHP-SSR.

« Les cliniques de SSR vont devoir faire face à de nombreux enjeux dans les mois et années à venir. Avec l’ensemble des nouveaux administrateurs, je serai déterminé à défendre l’intérêt de nos adhérents dans le cadre des réformes actuelles et futures. Mon objectif premier est d’accompagner la mutation de notre secteur à travers la promotion de la pertinence et de l’efficience », précise-t-il.

« Le SSR représente indéniablement un atout majeur pour le parcours de soins, au profit direct des patients. Dans un contexte de réformes et de maitrise des dépenses publiques, la plus-value de nos activités doit absolument être reconnue par les pouvoirs publics. Je m’y emploierai de toutes mes forces. », conclut le Dr Frédéric Sanguignol.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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L’ensemble des fédérations hospitalières salue l’écoute de la ministre qui repousse de deux ans les sanctions du CAQES



Communiqué de presse du 22 novembre 2017


A l’heure où les établissements vont s’engager dans la stratégie nationale de santé, le délai de deux ans accordé avant toute mise en place de sanction dans le cadre du contrat d'amélioration de la qualité et de l'efficience des soins (CAQES) annoncé par la ministre à l’occasion des débats au Senat sur le PLFSS 2018 est un pas dans la bonne direction. Les fédérations apprécient notamment à sa juste valeur la possibilité pour les établissements de reporter la signature du contrat au-delà du 31 décembre 2017 sans se voir sanctionnés.

La FEHAP, la FHF, la FHP, la FNEHAD et UNICANCER avaient exprimé leur vive inquiétude sur les conditions de mise en œuvre du CAQES, nombre de leurs établissements ayant exprimé leurs difficultés à être écoutés et à voir leurs spécificités reconnues.

Les Fédérations forment le souhait que ce délai de 2 ans puisse permettre de pallier les difficultés actuelles du dispositif : manque de lisibilité, absence de souplesse, insuffisance de cohérence avec les dispositifs déjà existants (procédure de certification et indicateurs IPAQSS HAS, programme IFAQ…), pour éviter des systèmes de gestion parallèles. Ainsi, si le report de la mise en place des sanctions est un signal positif, l’enjeu central reste bien de rendre ces contrats lisibles par les professionnels, réellement concertés avec les établissements, ce qui n’est pas le cas actuellement et basés sur des indicateurs simples et en nombre limités. C’est à ces conditions que naitra de ces CAQES une dynamique réelle d’amélioration de la qualité qui sera portée par les professionnels.

Les fédérations hospitalières et les établissements de santé sont résolus à s’engager, aux côtés de la ministre, sur la voie de la qualité et de la pertinence des soins. Elles remercient la ministre pour son écoute et la qualité du dialogue qui peut ainsi s’instaurer.


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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)


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Contact presse :

Benjamin Azogui, Direction de la communication FHP
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Lors du Congrès Français de Psychiatrie à Lyon, les cliniques psychiatriques remettront leur prix « Start-up »

Les trois finalistes ont été sélectionnés


Communiqué de presse du 20 novembre 2017


L’hospitalisation privée sera présente au 9ème Congrès Français de Psychiatrie qui se déroulera à Lyon du mercredi 29 novembre au samedi 2 décembre prochains. Le congrès aura cette année pour thème : « La psychiatrie en mouvement ».

Les débats, qui réuniront toutes les composantes de la psychiatrie française, porteront notamment sur les nouveautés en santé mentale, les changements dans les pratiques ainsi que sur des sujets d’actualité comme le suivi pédopsychiatrique des adolescents radicalisés.

A l’occasion de ce congrès, la branche psychiatrie de la FHP lancera le premier prix " Start-up" qui a pour vocation de récompenser une initiative innovante en santé mentale. « Les cliniques psychiatriques offrent des prises en charge modernes et personnalisées aux 100.000 patients qu’elles accueillent chaque année. Dans bien des domaines de la psychiatrie, les nouvelles techniques offrent de vraies opportunités pour enrichir le soin. Nous allons favoriser les rapprochements entre les cliniques psychiatriques et les start-up » a déclaré le Dr Olivier Drevon, président de la FHP Psychiatrie. « En santé, nous avons en France de nombreuses start-up innovantes et performantes. Il faut leur donner la possibilité de pouvoir apporter rapidement les innovations les plus pertinentes dans les établissements de santé, pour le plus grand bénéfice des patients » a déclaré Lamine Gharbi, président de la FHP. 

Les 3 meilleurs projets ont d’ores et déjà été sélectionnés parmi les 13 dossiers reçus par un jury de professionnels :
  • Membres du Bureau de la FHP-Psychiatrie : 
  • Dr Olivier Drevon, Président.
  • Dr Frédéric Lefebvre, Vice-Président.
  • Alain Longone, Vice-Président.
  • Audrey Fontaine, Présidente de l’association française des étudiants en psychiatrie (AFFEP).
  • Pascal Mariotti, Directeur du CH Le Vinatier (Lyon)
  • Dr Eric Sermet, psychiatre à la Clinique Champvert (Lyon)
  • Pr Pierre Thomas, Responsable de pôle CHRU de Lille.
  • Dr Sylvie Ynesta, Référent régional "psychiatrie et santé mentale- santé des détenus", ARS Auvergne – Rhône Alpes.

Les projets retenus sont les suivants :

C2Care :

Solution de réalité virtuelle pour les patients atteints de dépression, de phobies, d’addictions, de troubles du comportement alimentaire et de troubles de l’équilibre.

Bloom Up :

Application pour la prise en charge de la dépression, à destination des médecins (généralistes ou spécialistes) et des patients. Elle combine des méthodes innovantes de soins ayant individuellement fait preuve de leur efficacité dans le traitement des épisodes dépressifs.

TCCardboard :

Projet d’une application sur smartphone et d’une plateforme Internet qui rendront possible la création et la visualisation d’environnements, de scénarios virtuels et de vidéos, adaptés au programme thérapeutique de chaque patient. 


Les trois finalistes présenteront leur solution le 30 novembre à 17h dans l’Auditorium Lumière du Centre des congrès puis la remise du prix aura lieu ce même jour lors de la session « 180 secondes pour innover » du Congrès Français de Psychiatrie.

Au-delà d’une dotation de 1.000 euros, le vainqueur pourra détailler son projet lors d'un Conseil d'Administration de la FHP-Psychiatrie pour accélérer son développement. Le projet fera également l'objet d'une communication de la Fédération à destination de ses 170 établissements adhérents.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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La FHP lance une plateforme de vidéos en ligne, SSR TV


Communiqué de presse du 16 novembre 2017


La Fédération de l’Hospitalisation privée (FHP) annonce le lancement ce jour d’une plateforme de vidéos en ligne sur les prises en charge des établissements de soins de suite et de réadaptation (SSR) : www.ssr-tv.com

Equipes mobiles de rééducation à domicile, consultations externes, éducations thérapeutiques ou télémédecine….les cliniques SSR ont développé de nombreuses modalités de prises en charge, parfois insuffisamment connues des acteurs de santé.

Avec cette offre numérique, la FHP souhaite valoriser la diversité des prises en charge des établissements SSR, amenés à jouer un rôle clé dans la prise en charge des patients.

SSR TV, véritable web TV d’information, proposera ainsi des vidéos régulièrement renouvelées sur la vie des cliniques SSR alors que la pluridisciplinarité de ces établissements est essentielle à la fluidité des parcours de santé.

« La FHP souhaite faire mieux connaître à l’ensemble du monde de la santé la réalité des prises en charges des cliniques de soins de suite et de réadaptation. Ce sera le rôle de ce média on line, SSR TV. Grâce à cette innovation, nous allons montrer et expliquer en vidéo le rôle primordial que nos établissements jouent partout en France dans le parcours de soins » explique Lamine Gharbi.

Les 460 cliniques de soins de suite et de réadaptation accueillent chaque année 375 000 patients sur l’ensemble du territoire.

« Raccourcissements des séjours hospitaliers, vieillissement de la population, recrudescence des maladies chroniques…les cliniques de soins de suite et de réadaptation ont su s‘adapter aux enjeux de santé publique : pour offrir aujourd’hui une prise en charge pertinente, efficiente et surtout adaptée aux patients » déclare le Dr Gabriel Bossy président de la FHP SSR.

Sur www.ssr-tv.com, la FHP mettra en ligne des vidéos explicatives du rôle des SSR à destination des patients, des praticiens et de l’ensemble des acteurs du monde de la santé et les invitera à poursuivre le débat sur les réseaux sociaux.

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A propos de la FHP

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• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Respect des objectifs de dépense en 2017 : les fédérations hospitalières demandent la restitution intégrale du coefficient prudentiel



Communiqué de presse du 15 novembre 2017


En 2017, les établissements de santé ont non seulement respecté l’ONDAM (Objectif National des Dépenses Assurance Maladie) mais ils l’ont sous-exécuté à hauteur de 80 millions d’euros, comme l’a indiqué en septembre la Commission des Comptes de la Sécurité Sociale. En conséquence, les établissements de santé attendent le dégel en fin d’année de l’intégralité des crédits mis en réserve au titre du coefficient prudentiel.

Le coefficient prudentiel est un mécanisme tarifaire, généralisé en 2013, visant à « gager une partie de l’objectif des dépenses hospitalières aux fins de concourir au respect de l’ONDAM ». Ce montant a vocation à être restitué aux établissements lorsque le volume des dépenses prévisionnelles est respecté. En 2017, la valeur du coefficient prudentiel avait été fixée à 0,7% des tarifs des établissements hospitaliers.

Alors que seule une partie des crédits mis en réserve avaient été reversée en 2016, les fédérations hospitalières (FHF, FEHAP, FHP, UNICANCER) demandent pour cette année la restitution totale des crédits bloqués.
Un mécanisme de réserve qui vise à garantir un volume de dépenses n’a de sens que si les crédits gelés sont restitués lorsque l’objectif est atteint, sinon il s’agit d’une baisse déguisée des tarifs. La pertinence du dispositif de coefficient prudentiel dépend entièrement de sa bonne application. 

A un moment où les contraintes économiques qui pèsent sur les établissements de santé sont de plus en plus fortes tandis qu’ils sont appelés à s’engager pleinement dans la stratégie nationale de santé, les fédérations hospitalières alertent d’une même voix les pouvoirs publics. La restitution intégrale du coefficient prudentiel est un impératif économique et un engagement essentiel à la poursuite de la confiance. 

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Moi(s) sans tabac : l’hospitalisation privée se mobilise


Communiqué de presse du 24 octobre 2017


Tout au long du mois de novembre, moi(s) sans tabac, les cliniques et les hôpitaux privés vont multiplier les initiatives partout en France pour inciter les fumeurs à une démarche d'arrêt du tabac et pour les accompagner.

Le tabagisme est responsable de plus de 70 000 décès chaque année. 
Agir pour la promotion de la santé publique, afin notamment de prévenir les risques du tabagisme, est un des axes de prévention important pour la FHP, partenaire de l'opération moi(s) sans tabac portée par les pouvoirs publics.

Ainsi, dans le sondage Viavoice réalisé pour l’Université d’été de la FHP, qui s’est tenue il y a un mois, 83% des Français considèrent que c’est le rôle des établissements de santé de s’impliquer dans la prévention, notamment des addictions. 

"Les Français nous attendent sur cette mission de prévention et de promotion de la santé publique, déclare Lamine Gharbi, le président de la FHP. Que nos cliniques s'engagent avec force aux côtés des autres acteurs de la santé pour relever le défi du tabagisme est une évidence !"

Un dossier de presse recense les initiatives les plus marquantes de l'hospitalisation privée.

Télécharger le dossier de presse "Moi(s) sans tabac"

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Secteur 2 à l’hôpital public : l’ordonnance votée par le parlement est contraire au principe d’équité revendiqué par le gouvernement !


Communiqué de presse du 19 octobre 2017


Sous l’apparence d’une ordonnance anodine de mise en conformité des textes prévue par la loi de modernisation de notre système de santé, le gouvernement a fait ratifier par le Parlement un texte en contradiction avec la jurisprudence du Conseil Constitutionnel et avec le principe d’équité prôné par le Gouvernement. 

En effet, le projet de loi ratifiant l’ordonnance n°2017-31 du 12 janvier 2017, de mise en cohérence des textes au regard des dispositions de la loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé a été adopté au Parlement.

Ce texte permet aux praticiens hospitaliers ayant une activité libérale à l’hôpital de continuer de pratiquer des dépassements d’honoraires sans que soit remis en cause le label Service Public Hospitalier (SPH) des hôpitaux où ils exercent. Cette ordonnance contrevient à l’avis émis par le Conseil Constitutionnel le 21 janvier 2016 (considérant 57) sur la nouvelle définition du SPH fixée par la loi. Cet avis valide, dans le cadre du SPH, l’interdiction des dépassements d’honoraires, dans la mesure où cette obligation s’applique à tous les établissements de santé, publics comme privés, et à tous les professionnels qui y exercent :

« Les dispositions du 4° du paragraphe I de l'article L. 6112-2 du code de la santé publique qui prévoient l'absence de facturation de dépassements des tarifs de remboursement s'appliquent identiquement à tous les établissements de santé publics ou privés assurant le service public hospitalier et aux professionnels de santé exerçant en leur sein ».

En autorisant les dépassements d’honoraires dans les établissements de santé publics reconnus SPH, alors que la législation l’interdit dans les établissements de santé privés, ce texte pris en opportunité consacre une rupture d’égalité de traitement.
  
« L’équité entre les acteurs hospitaliers est une attente légitime et forte de notre profession. La ministre Agnès Buzyn l’a d’ailleurs reprise à son compte lors de son intervention à l’Université d’été de la FHP. Nous ne comprenons pas que le gouvernement actuel valide une telle disposition. » a exprimé Lamine Gharbi, président de la FHP. 

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Contact presse :

Benjamin Azogui, Direction de la communication FHP
01 53 83 56 56 - benjamin.azogui@fhp.fr




Communiqué de la Société Française de Télémédecine (SFT), du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), de la Fédération Hospitalière de France (FHF), de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) et de la Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne (FEHAP)


Communiqué de presse du 4 octobre 2017


La pratique de la télémédecine implique de nombreux acteurs. Tous contribuent à l'exercice de la médecine à distance, grâce aux technologies numériques. La télémédecine n’est pas un acte technologique mais un acte médical à part entière avec un service médical rendu aux patients. Cela nécessite que le besoin soit bien ciblé comme celui de l'usage bénéfique des outils de la santé connectée dans la coordination efficiente des soins dans les réalités, c’est-à-dire sur les territoires. 

A cet égard, notamment dans cette période de construction du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2018, le CNOM, la SFT et les Fédérations hospitalières (FHF, FHP et FEHAP) souhaitent rendre publiques leurs propositions.

1. Basculer le financement de la Télémédecine dans le droit commun de la Sécurité sociale. 

La crainte de la CNAMTS d’un risque d’inflation d’actes inappropriés ou inutiles n’a pas été démontrée, bien au contraire, puisque le cadre expérimental avec un financement dérogatoire a plutôt découragé les médecins, notamment ceux du secteur ambulatoire, alors que la télémédecine peut puissamment rationaliser le parcours de soins gradués des patients entre la médecine ambulatoire et les différents établissements publics et privés d'un territoire de santé. Nous remercions les pouvoirs publics d’avoir compris la nécessité de cet abandon.

La rémunération de la télémédecine peut faire appel à différentes mesures, qui pourraient d’ailleurs être combinées n’étant pas exclusives l’une de l’autre, car les situations sont diverses. Une part forfaitaire dans le suivi de patients atteints de maladies au long cours n’exclut pas une part de rémunération à l’acte, dans le cadre de ce suivi. Une rémunération à l’acte de télé expertise distante à la demande d’un médecin de premier recours est une nécessité d’équité dans l’accès aux soins pour les patients vivants sur un territoire sans ressources de médecine spécialisée en proximité. L’ensemble des mesures devra faire l’objet de négociation entre les partenaires conventionnels pour l’exercice libéral et d’une inscription dans les budgets des établissements pour ce qui les concerne.

2. Identifier dans la nomenclature de l’Assurance maladie des indicateurs qualités de la télémédecine.

Aussi bien dans la codification des actes en pratique libérale qu’au sein des GHS pour un établissement, la mise en place d’indicateurs simples (lettres clés, critères qualité, codage PMSI, …) permettrait en même temps de tracer la réalisation des activités de télémédecine et de fournir un moyen de régulation du financement. 

3. Permettre, dans le cadre réglementaire exactement défini, le développement de plateformes de téléconseil médical personnalisé pour améliorer l'accessibilité aux prises en charge médicales.

La notion de désert médical correspond à un vrai ressenti des difficultés d'accès immédiat aux soins par une indisponibilité médicale. Les appels des usagers à des plateformes de téléconseils d’orientation sont actuellement financièrement prises en charge par les assurances complémentaires en santé ou des mutuelles ou laissés à la charge de l’appelant.

Par ailleurs, le développement de plateformes publiques ou privées de télé expertises spécialisées devrait être encouragé et les prestations ainsi réalisées devraient être assurées par l’Assurance maladie ou grâce à des dotations aux établissements de santé
Ces plateformes devraient pour mieux organiser le parcours des patients, s’intégrer au sein du territoire de santé. Elles permettraient aussi aux établissements, publics ou privés, de mieux favoriser l’ambulatoire et le retour coordonné à domicile. La coordination territoriale entre l’activité médicale en ambulatoire et l’activité médicale en établissements, intégrant des pratiques télémédicales, nécessitent le développement des télé-expertises dans le cadre d’un parcours de soins avec des moyens de communication imposant la généralisation des transmissions sécurisées de santé et le déploiement opérationnel du DMP. 

Le secteur libéral doit bien évidemment être soutenu pour s’impliquer dans ce dispositif, en tant que secteur clé du virage ambulatoire.

4. La révision du cadre réglementaire

Il résulte de ce qui précède qu’il faut réviser la rédaction du décret de télémédecine de 2010 pour le faire correspondre aux besoins actuels de la société, en soutien des professionnels de santé :
D’une part, en supprimant la nécessité d’une contractualisation avec une ARS lorsque la pratique de la télémédecine s’intègre dans le parcours des soins coordonnés d’un patient et/ou son suivi médical par le médecin ou l’équipe de soins qui l’a pris en charge. 

D’autre part, en intégrant, dans le 5ème acte de télémédecine tel qu’il est défini par la réglementation en vigueur, le téléconseil médical personnalisé, hors urgence, qui est nécessaire aujourd'hui pour répondre à un besoin sociétal, et pour éviter le recours direct aux médecins de la permanence des soins organisée, aux Centres 15, ou aux services d’accueil des établissements.

5. La formation des professionnels de santé à la santé connectée et à la télémédecine.

Cette action est indispensable pour que les professionnels de santé s'approprient non seulement les outils numériques et leurs usages mais conçoivent des organisations professionnelles nouvelles sur un mode coopératif. S'agissant d'une évolution des pratiques médicales et des organisations entre les professions de santé et leurs coopérations, tant dans le secteur sanitaire ambulatoire que dans le secteur public hospitalier, une formation adaptée aux acteurs déjà engagés dans la vie professionnelle est également nécessaire.


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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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PLFSS 2018 : La FHP salue des mesures positives mais demande l'équité et appelle à une vraie transformation du système de santé



Communiqué de presse du 29 septembre 2017


À la suite de la présentation du PLFSS 2018, la FHP prend note avec satisfaction d’un certain nombre de mesures qui vont dans le bon sens.

Des mesures qui témoignent de l’écoute de la ministre aux demandes des fédérations hospitalières

La FHP salue un certain nombre des mesures de financements contenues dans le PLFSS qui témoignent de l’écoute de la ministre :
• Abrogation de la dégressivité tarifaire,
• Prolongation de deux années de la période transitoire pour la réforme SSR,
• Suppression du forfait de 40€ sur les prescriptions de la liste en sus qui était une demande de l’ensemble des fédérations hospitalières.

Plus que jamais le principe d’équité des efforts demandés aux acteurs du système de santé doit être une règle absolue.

En revanche, la FHP demeure inquiète sur des sujets essentiels pour l'avenir des établissements privés.

Au vu des estimations des pouvoirs publics, les établissements de santé vont non seulement respecter l'Ondam en 2017, mais ils vont même le sous-exécuter à hauteur de 80 millions d'euros : la FHP demande donc le dégel intégral des crédits bloqués au titre du coefficient prudentiel.

Elle demande aussi la réparation de l’injustice criante qui lui a été faite ces dernières années au titre du CICE. L'hospitalisation privée est le seul secteur à s'être vu repris le bénéfice du CICE par une baisse de ses tarifs. Ils ont diminué en 2017 de 0,4 point pour compenser le passage du CICE de 6 à 7%. Avec le retour du CICE à 6% en 2018, l’équité commande un rattrapage équivalent des tarifs.

La FHP exprime aussi sa préoccupation face à la confirmation de la mesure de transfert des frais de transport inter établissements qui sera demain à la charge de ces derniers. Cette mesure est inapplicable en l’état et demande un travail de réflexion avec les acteurs concernés. Du reste, toutes les fédérations hospitalières la refusent.

La FHP regrette enfin le renforcement de mesures qui, sous couvert de pertinence, contraignent les établissements en consolidant des dispositifs coercitifs comme le CAQES.

Campagne tarifaire à venir : rompre avec les politiques du rabot

Dans ces conditions, craignant la pression que pourrait exercer sur les tarifs le montant considérable des économies à réaliser, la FHP demande d'ores et déjà à être associée avec les autres fédérations hospitalières à l’élaboration de la prochaine campagne tarifaire.

La FHP alerte sur les dangers pour les établissements et in fine pour les malades de toute nouvelle baisse tarifaire. Cela n’est pas envisageable au regard des efforts réalisés ces dernières années et de la sous-exécution de l’ONDAM en 2017.

La FHP salue des mesures fortes pour l’innovation et se tient prête à mettre en œuvre la transformation profonde du système

La FHP salue également les mesures attendues par les établissements de santé privés en faveur de l’innovation :
• Déploiement de la télémédecine qui sort enfin de l’ère des expérimentations,
• Accélération de l’inscription à la nomenclature des actes.

S’il est bien confirmé que la chirurgie ambulatoire n’est pas concernée par les économies prévues par le PLFSS 2018, ce serait un point positif. Il est temps de marquer la fin du paradoxe des précédentes LFSS où la chirurgie ambulatoire était financièrement pénalisée alors même que son développement était souhaité par les pouvoirs publics.

La FHP appelle les pouvoirs publics à faire confiance aux acteurs de santé pour mettre en œuvre la transformation nécessaire du système de santé autour des axes de la Stratégie Nationale de Santé.

Déclaration de Lamine Gharbi, président de la FHP : « Une nouvelle baisse des tarifs hospitaliers ne serait pas supportable ! Alors que l'effort se concentre une nouvelle fois sur la santé, la politique du rabot ne peut pas être la solution. Nous sommes prêts, aux côtés des autres acteurs, à mettre en œuvre la transformation du système de santé autour des priorités que nous partageons avec la ministre : l’innovation la prévention, la meilleure pertinence des soins ou encore l’accès aux soins pour tous. Comme la ministre est dans une logique de concertation, c’est de bon augure pour les discussions à venir »


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A propos de la FHP

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• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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La FHP se réjouit des premières annonces de la ministre
Agnès Buzyn et se dit prête à relever les défis de la Stratégie Nationale de Santé

Lamine Gharbi : « Nous sommes des interlocuteurs engagés ! »


Communiqué de presse du 20 septembre 2017


Lors de l'Université d'été de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) qui s'est tenue hier à Paris en présence de la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, le président de la FHP Lamine Gharbi, a déclaré :

"Nous sommes prêts à être pleinement contributeurs à la démarche de concertation dans le cadre de la Stratégie Nationale de Santé présentée par Agnès Buzyn. Nous sommes des interlocuteurs engagés sur les préoccupations de santé publique. La Stratégie Nationale de Santé met l’accent sur la qualité des soins. Ce primat de la qualité et de l’efficience constitue le socle de la révolution culturelle que la FHP appelle de ses vœux pour la santé de demain. Nous prônons une nécessaire prise en compte de la qualité dans le financement. Nous souhaitons également d’importantes impulsions en faveur de l’innovation".

Le Président de la FHP a précisé : "Nous sommes des cliniques citoyennes, des acteurs responsables tournés vers l’intérêt général, très conscients des contraintes et des indispensables efforts d’économies. C’est pourquoi nous souhaitons dès à présent être associés à la préparation de la prochaine campagne tarifaire, dans un esprit de responsabilité."

Lamine Gharbi a aussi réagi aux premières annonces de la ministre : « D’ores et déjà, nous nous réjouissons des mesures annoncées par Agnès Buzyn : la suppression de la dégressivité tarifaire et le respect de l’équité de traitement entre les acteurs. »

« Pour autant, il reste plusieurs sujets sur lesquels nous devons rapidement travailler avec les pouvoirs publics pour lever les blocages à l’engagement de nos cliniques : transformation du CICE, réforme de la tarification des SSR... »

Enfin sur les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT), Lamine Gharbi a réagi « Nous prenons acte de la volonté d’ouverture des GHT annoncée par la ministre : nous y tenons car il ne faut pas enfermer le parcours de soins au sein de certaines filières. Les GHT ne doivent pas tourner le dos à la médecine libérale, essentielle dans l’offre de soins ».


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A propos de la FHP

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• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
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• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
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Sondage FHP - Viavoice

En partenariat avec la Presse Quotidienne Régionale et Radio Classique


Communiqué de presse du 19 septembre 2017


Réalisée pour l'Université d'été de la FHP du mardi 19 septembre, la première édition de l’Observatoire FHP/ Viavoice fait apparaître de nouvelles attentes des Français en matière de santé. 

S'ils se sentent bien soignés, avec une confiance forte dans les établissements de santé et les professionnels de santé, leurs aspirations premières dans le cadre des soins thérapeutiques concernent le bien-être et l’écoute de leurs besoins : « se sentir bien dans sa peau » (47 %), « se sentir bien dans son environnement » (41 %), « se sentir aimé » (37 %).

Ils sont 58 % à considérer que les acteurs de santé ne prennent pas suffisamment en compte la situation personnelle de chacun. 

Les Français, qui sont 65 % à déclarer aller " assez bien " et 21 % " très bien", souhaitent que les établissements de santé exercent un rôle élargi dans la société et ont foi dans l’innovation médicale.

Comment mieux prendre en compte les attentes exprimées dans cet observatoire ? Ce sujet sera au cœur de la réflexion menée lors de l'Université d'été de la FHP par personnalités et experts, en présence de la Ministre de la Santé.

Voici l'analyse des résultats par Lamine Gharbi:

« Je retiens, dans un climat de défiance à l’égard des institutions, que les établissements de santé, aussi bien publics que privés, et les professionnels de santé jouissent d’un capital confiance fort » déclare le président de la FHP. 

« La confiance que les Français font à l’hospitalisation privée pour soigner dans les meilleurs délais, être attentive au bien-être des patients ou encore être à l’écoute de leur situation personnelle nous honore et nous oblige !

Ainsi, le constat que les différences statutaires importent peu aux Français, puisque public et privé sont crédités d’une confiance équivalente, doit à présent guider à la fois les politiques publiques et les comportements des acteurs de santé.

Je retiens aussi le souhait exprimé par les citoyens que les établissements de santé soient véritablement « à l’écoute » de la société en prenant une part plus grande dans un certain nombre de domaines comme la prévention, le bien-être des professionnels de santé, la précarité ou encore le développement durable. 

Il apparaît que nous sommes les réceptacles des maux des Français qui nous veulent non seulement comme des établissements de soin mais aussi comme des lieux d’accueil et d’écoute. 

Quant à leur aspiration à des soins plus personnalisés, orientés vers la notion de bien-être, elle fait écho à une tendance de plus en plus forte dans une société en mutation. 
En exprimant le souhait que les acteurs de santé prennent plus et mieux en considération leur situation personnelle, les Français nous adressent un message précieux qui conforte nos établissements dans la nécessité de répondre toujours mieux, au quotidien, aux nouvelles attentes. 

C'est précisément l'objectif de notre Université d'été de partager un nouveau regard sur la santé ! "


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A propos de la FHP

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• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
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• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
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Université d’été de la FHP :

innovation et rassemblement

« Nos cliniques au cœur d’une société en mutation »


Communiqué de presse du 12 septembre 2017


C'est dans une semaine, mardi 19 septembre, que se tiendra l'Université d'été de la Fédération de l'Hospitalisation privée (FHP). Cet événement de rentrée aura lieu à Paris, au Conseil économique, social et environnemental.

Après une période passée de fortes incompréhensions, il s’agira de la première rencontre publique entre la ministre de la Santé Agnès Buzyn et de l’hospitalisation privée dont les attentes sont fortes.

Dans un contexte politique, économique et social profondément renouvelé, cette Université d'été sera placée cette année sous le double signe de l'innovation et du rassemblement.

Innovation : les cliniques, au cœur d'une société en mutation, doivent répondre aux attentes des Français qui sont nouvelles en matière de santé, ainsi que le confirmeront les résultats du baromètre sociétal FHP / ViaVoice.

Rassemblement : la coopération entre professionnels de santé ainsi que l'unité des acteurs hospitaliers publics et privés constituent la clé du succès face aux défis à venir.

Les grands enjeux du secteur de la santé seront abordés lors de cette journée qui se terminera par une conclusion puis une conférence de presse du président de la FHP, Lamine Gharbi.

« L’hospitalisation privée se caractérise par sa capacité d’adaptation et d’innovation. Dans un environnement profondément renouvelé, les cliniques et les acteurs hospitaliers doivent être en prise avec les nouvelles attentes de la société. Quelles sont ces attentes ? Comment y répondre ? Cette journée d’échanges lors de l’Université d’été avec l’ensemble des acteurs de la santé permettra de mener la réflexion sur ces sujets. » a affirmé Lamine Gharbi

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• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
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• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
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Michel Ballereau succède à  Elisabeth Tomé-Gertheinrichs en tant que délégué général de la FHP


Communiqué de presse du 11 septembre 2017


Le comité exécutif de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) réuni le 7 septembre a désigné, sur proposition du président de la FHP, Michel Ballereau en tant que nouveau délégué général. Il succède à Elisabeth Tomé-Gertheinrichs qui occupe ce poste depuis septembre 2012. 

Michel Ballereau est médecin pneumologue, ancien interne des hôpitaux privés de Paris. Il a exercé en centre de pneumologie avant de rejoindre le groupe Rhône Poulenc Santé en Recherche et Développement. A sa sortie de l’ENA en 1996 (Promotion Victor-Schœlcher) Michel Ballereau rejoint la Direction Générale de la Santé au ministère de l’Emploi et de la Solidarité où il dirige le cabinet du directeur. Après avoir été 5 ans à l’AFSSAPS en tant que directeur de l’évaluation des dispositifs médicaux puis secrétaire général, il devient en 2004 directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Protection sociale puis du ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille. 

Michel Ballereau a dirigé l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH) de Bourgogne (2005 – 2007) avant de devenir conseiller général des établissements de santé au ministère de la Santé. Il rejoint en 2010 un groupe d’établissements de santé privés. En parallèle, Michel Ballereau préside le comité stratégique de normalisation santé et action sociale de l’AFNOR depuis 2015. 

« Je remercie chaleureusement Elisabeth Tomé-Gertheinrichs pour son action au service de la FHP et je rends hommage à une collaboration exemplaire. Son engagement sans faille, son professionnalisme et sa fidélité à nos principes ont été précieux au cours des 5 dernières années. Je lui souhaite le meilleur pour la suite. Nous accueillons à partir d’aujourd’hui Michel Ballereau en tant que délégué général : je sais pouvoir compter sur son engagement et son expérience pour accompagner la FHP avec succès dans tous les défis qui l’attendent, et toujours au service de notre profession » a affirmé Lamine Gharbi président de la FHP. Elisabeth Tomé-Gertheinrichs quittera la FHP au premier octobre et rejoint à cette date un nouvel horizon professionnel.

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• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
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• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
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Start-up e-santé : la FHP signe un partenariat
avec France eHealthTech


Communiqué de presse du 6 juillet 2017


La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) et l’association France eHealthTech annoncent la signature d’un partenariat destiné à favoriser le rapprochement entre les start-up françaises de la e-santé et les 1.000 cliniques et hôpitaux privés.

Ce partenariat prendra la forme d’initiatives communes afin de contribuer à l’éclosion d’un écosystème de l’innovation en santé et faciliter ainsi les rencontres, échanges et interactions entre les établissements de santé privés et les start-up : diffusion de contenus de France eHealthTech auprès des cliniques (Guide des start-up), participation de la FHP à la commission « établissements de santé » de France eHealthTech, présence d’un village des start-up au congrès annuel de la fédération, les Rencontres de la FHP, etc.

« L’innovation est dans notre ADN. Or la révolution numérique bouleverse à la fois l’organisation de nos établissements, nos relations avec les patients mais également l’art médical. Nous avons la chance d’avoir en France un tissu de start-up innovantes extrêmement performantes. Il faut leur donner la possibilité de pouvoir apporter rapidement les innovations les plus pertinentes dans les établissements de santé, pour le plus grand bénéfice des patients. C’est tout le sens de ce partenariat », déclare Lamine Gharbi, président de la FHP.

« Ce partenariat est aussi une occasion unique de permettre aux 140 startups de notre association de s’ancrer dans la réalité du terrain et de confronter au plus tôt leurs innovations aux réalités du marché, aux besoins des patients, des professionnels de santé, des établissements » indique Guillaume Marchand, Président de France eHealthTech, avant de préciser : « En ce sens, ce partenariat est un élément stratégique majeur pour l’ensemble du secteur de la e-santé en France ».

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A propos de la FHP

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• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
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Décès de Simone Veil
Déclaration de Lamine Gharbi, président de la FHP


Communiqué de presse du 30 juin 2017

 

A l’occasion du décès de Mme Simone Veil, Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), déclare:

« Je suis profondément attristé par cette nouvelle. Simone Veil a marqué l'histoire de la santé en France. Son discours à l'Assemblée nationale pour le droit à l'avortement était avant tout un message de confiance dans la jeunesse, l'avenir et la médecine. C'était en 1974 mais que ce discours était moderne ! L'exemple de Simone Veil, femme généreuse, grande conscience, doit rester une source d'inspiration pour l'ensemble du monde de la santé en France ».

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A propos de la FHP

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• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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La FHP parie sur un quinquennat gagnant pour les patients



Communiqué de presse du 28 juin 2017


La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) souhaite voir rapidement engagées des réformes du système de santé qui permettent à la fois une meilleure gestion collective des ressources affectées par le pays à la santé et une amélioration de la prise en charge et du service rendu aux patients.

« Les cliniques et hôpitaux privés, ont des attentes fortes vis-à-vis du nouveau gouvernement, après cinq années perdues pour le monde de la santé et surtout pour les patients. Il y a clairement une tonalité nouvelle dans les échanges que l’on peut avoir avec la ministre de la Santé, une écoute certaine et une volonté affichée de changer les méthodes. La FHP entend être une force de proposition constructive dans ce nouvel environnement politique. Une opportunité existe pour réformer le système de santé. Il faut la saisir », a déclaré Lamine Gharbi, tout juste réélu à la présidence de la FHP, lors d’une conférence de presse.

« Le grand gagnant du quinquennat doit être le patient : nous entendons œuvrer avec les pouvoirs publics pour une meilleure gestion collective du système qui permette une meilleure prise en charge des patients, tant du point de vue de la qualité des soins que de l’accessibilité financière », a assuré le président de la FHP, qui regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés sur l’ensemble du territoire.

Dès le PLFSS 2018, apurer le bilan

La FHP a détaillé les mesures prioritaires à prendre dès le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2018 à l’automne. Tout d’abord, elle demande la fin des mesures punitives prises envers le secteur privé et le rétablissement de l’équité entre les différents acteurs hospitaliers : reprise du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), dégressivité tarifaire au-delà d’un certain seuil d’activité, autant de dispositions antiéconomiques qui sont venus frapper principalement le secteur privé.

Elle demande également que soit reconsidérée la réforme du financement des établissements de soins de suite et de réadaptation (SSR), qui risque de pénaliser les établissements les plus performants, ceux qui ont investi dans du matériel et des protocoles de pointe pour rendre le meilleure service au patient.

« Nous devons apurer le bilan d’un quinquennat qui a montré une hostilité sans précédent envers les cliniques. Ces mesures sont nécessaires pour retrouver le chemin de la confiance à travers une politique hospitalière rééquilibrée qui prenne en compte la complémentarité des acteurs de soins plutôt que de les diviser en fonction de leur statut », a souligné Lamine Gharbi.

Une meilleure gestion collective pour une prise en charge de qualité

La FHP a avancé durant le débat de la campagne présidentielle un certain nombre de propositions permettant de mettre en œuvre une transformation profonde de notre système de santé afin de faire face aux défis qui nous attendent. Elles s’articulent autour de deux grands principes : d’une part, la recherche d’une plus grande efficience collective du système de santé, et d’autre part, un critère de la décision publique fondé sur la notion de service rendu au malade.

La Fédération de l’hospitalisation privée considère que l’on peut dégager d’importantes marges de manœuvre. L’OCDE, dans un rapport publié en janvier 2017 (« Lutter contre les gaspillages dans les systèmes de santé »), estime ainsi à 36 milliards d’euros les économies réalisables en faisant une réforme organisationnelle de la gouvernance du système de santé et en s’attaquant aux dépenses inutiles et à la question de la pertinence des soins.

C’est essentiel si l’on veut pouvoir réaffecter les ressources aux besoins nouveaux des patients (boom des maladies chroniques, vieillissement, etc.) et pouvoir faire de la prévention. Mais il va falloir trouver de nouveaux chemins pour y parvenir. La politique du rabot, la pression indifférenciée continuelle sur les acteurs ne peuvent tenir lieu d’une politique d’économies, sauf à étouffer et décourager les acteurs de soins.

« Nous avons eu déjà l’occasion de le dire : ce ne sont pas les économies qui font les réformes mais les réformes qui permettent de générer des économies. Or ce sont ces économies qui permettront de retrouver des marges de manœuvres pour financer non seulement l’adaptation des établissements aux besoins de santé qui évoluent, mais aussi l’innovation et la prévention », a insisté le président de la FHP.

Pour un reste à charge zéro en milieu hospitalier

Améliorer la prise en charge des patients, c’est aussi promouvoir l’accessibilité financière aux soins. C’est pourquoi la FHP est prête à s’engager pour que chaque Français puisse être pris en charge à 100% en cas d’hospitalisation.

« Le président Macron a proposé que les soins dentaires, auditifs et optiques soient pris en charge à 100% d’ici à la fin du quinquennat. Cela va coûter 4 milliards d’euros. Très bien. Mais quid de l’hospitalisation ? Nos concitoyens ne comprennent pas qu’ils aient encore à supporter un reste à charge, même minime, en cas d’hospitalisation. L’hospitalisation survient lors d’un événement grave. C’est un risque dont le financement doit être intégralement couvert », a affirmé le président de la FHP.

La FHP propose de revoir les relations entre Assurance Maladie et complémentaires santé, pour un RAC zéro pour le patient en milieu hospitalier d’ici la fin du quinquennat. Cela concerne un montant d’environ 500 millions d’euros à socialiser sur un total de 190 milliards d’euros, soit 0,26% des dépenses de santé. « Ne me dites pas que nous ne pouvons pas en France en 2017 prendre en charge aujourd’hui l’hospitalisation à 100% ? », s’est étonné Lamine Gharbi. 

La FHP est également favorable à la mise en place de nouveaux mécanismes tarifaires, avec trois volets : un financement à la séquence de soins (pour l’ambulatoire et la dialyse dans un premier temps ; une augmentation de la part de la rémunération des établissements en fonction de la qualité, jusqu’à 5% ; (aujourd’hui 0,46 %) ; et enfin un de promotion et de financement de l’innovation.

« Il faut aller vers un financement à la qualité pour encourager les établissements à s’améliorer. Quand la qualité des soins s’améliore, c’est moins d’infections aux maladies nosocomiales, moins de complications post-opératoires, moins de ré-hospitalisations, etc. », a souligné Lamine Gharbi.

Une impulsion forte sur la prévention

La prévention sera un grand axe du quinquennat, avec un partage d’expertise avec les autres fédérations hospitalières et les médecins libéraux. Les cliniques sont déjà engagées en santé publique en participant aux campagnes de dépistage et de prévention, aux réponses sanitaires de crise (grippe, terrorisme), et aussi aux campagnes d’information et au maillage du territoire.

« Nous avons besoin d’une impulsion forte de la part des pouvoirs publics par l’augmentation des financement des fonds d’intervention régionale (FIR) et des enveloppes MIG (missions d’intérêt général), mais à la condition qu’elles soient bien accessibles à l’ensemble des acteurs de santé », a conclu le président de la FHP.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Contact presse :

Benjamin Azogui, Direction de la communication FHP
01 53 83 56 56 - benjamin.azogui@fhp.fr



Lamine Gharbi réélu à la présidence de la FHP


Communiqué de presse du 27 juin 2017


Lamine Gharbi a été réélu à la présidence de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) pour un nouveau mandat de trois ans, à l’issue du scrutin fédéral qui s’est tenu aujourd’hui.

Elu pour la première fois en juin 2014, Lamine Gharbi était cette fois-ci le seul candidat à briguer les suffrages des adhérents de la fédération patronale, qui regroupe les dirigeants des 1.000 cliniques et hôpitaux privés en France.

A l’issue du scrutin par vote électronique, il a remporté 97% des suffrages exprimés, avec un taux de participation de 81% (835 votants sur 1.031 inscrits).

« Je suis très heureux et fier de la confiance que viennent de me renouveler les dirigeants des cliniques et hôpitaux privés pour porter la voix de l’hospitalisation privée et défendre nos métiers et notre profession au cours des trois prochaines années », déclare Lamine Gharbi.

« Cette élection coïncide aussi avec le début d’un nouveau quinquennat et c’est donc l’occasion de repartir sur de nouvelles bases plus pragmatiques, après cinq années perdues pour le monde de la santé. Nous saurons être force de propositions pour montrer que l’hospitalisation privée a des solutions pertinentes à apporter pour engager – avec les autres acteurs hospitaliers - la transformation de notre système de santé et pour l’amélioration de la prise en charge des patients », poursuit le président de la FHP.

L’hospitalisation privée, un rôle essentiel en France


Les 1.000 cliniques et hôpitaux privés qui maillent le territoire national sont un acteur incontournable de l’offre de soins en France. Ils accueillent chaque année 9 millions de patients, dont 2,5 millions dans 130 services d’urgences. Ils emploient 150.000 salariés et 40.000 médecins y exercent.

Les cliniques et hôpitaux privés sont également un acteur efficient : représentant 25% des capacités hospitalières, ils réalisent 34% de l’activité de soins au plan national tout en ne recevant que 17% du budget hospitalier.

Les cliniques remplissent les missions de service public que l’Etat veut bien leur confier, dont les urgences, l’accueil des précaires, la permanence des soins, la formation des internes, etc. Au service de tous les publics, elles sont dans certains territoires le seul recours de soins de proximité, y compris dans des banlieues défavorisées ou dans des bassins périurbains et ruraux. Elles prennent en charge 25% des patients dits précaires sur l’ensemble du territoire national.

« Nous œuvrons au service de l’intérêt général. Je travaillerais de manière résolue pour que la place des cliniques et hôpitaux privés au sein du système hospitalier français soit pleinement reconnue, ainsi que leur rôle essentiel dans la prise en charge efficiente et de qualité de tous les patients », assure Lamine Gharbi.


Biographie de Lamine Gharbi

Lamine Gharbi est président de la Fédération de l’Hospitalisation Privée depuis le 25 juin 2014. Agé de 53 ans, il est marié et père de cinq enfants. Lamine Gharbi est également président de « Cap Santé » groupe régional d’établissements de santé privés basé à Pézenas dans l’Hérault (34).

Docteur en pharmacie, Lamine Gharbi est titulaire d’un Mastère de management de l’industrie pharmaceutique (Ecole Supérieure de Commerce, Dijon) et d’un Mastère de DESS d’Economie et Gestion des Etablissements de Santé (CESEG, Université de Montpellier I). Il a débuté dans le secteur hospitalier privé en 1990, comme pharmacien de la clinique Pasteur à Pézenas (Hérault), avant de constituer progressivement un groupe régional d’établissements de santé Cap Santé, dont il est le président. Cap Santé regroupe treize structures (4 MCO, 1 HAD, 2 SRR, 5 EHPAD et une crèche) et accueille 120.000 patients chaque année, dont 70.000 dans ses 4 services d’urgences. Quelque 1.200 salariés y travaillent et 300 médecins y exercent.

Lamine Gharbi s’est engagé dans l’action syndicale en devenant en 1993 membre du conseil d’administration de la FHP Languedoc-Roussillon. Deux ans plus tard, il est élu membre du bureau, puis trésorier (1997), vice-président (2004), puis président du syndicat régional (2007).

En 2008, Lamine Gharbi devient président du syndicat de spécialité FHP-MCO et membre du bureau de la FHP (devenu le Comité exécutif).

Le 25 juin 2014, Lamine Gharbi est élu président de la FHP. Il est réélu le 27 juin 2017.


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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Benjamin Azogui, Direction de la communication FHP
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Semaine européenne du développement durable :
la FHP encourage le partage des bonnes pratiques RSE au sein des cliniques


Communiqué de presse du 1er juin 2017


La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) lance aujourd’hui une plateforme de partage d’initiatives RSE mises en œuvre au sein des cliniques et hôpitaux privés et renouvelle sa participation à la Convention entre l’Etat et les fédérations du secteur sanitaire, social et médico-social relative au développement durable. 

« A l’occasion de la Semaine européenne du développement durable, organisée du 30 mai au 5 juin 2017, l’hospitalisation privée se mobilise et démontre une nouvelle fois son engagement grâce aux actions environnementales, sociales et sociétales menées par les établissements de santé privés », déclare Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés accueillant chaque année 9 millions de patients.

Lancement d’une plateforme de partage des initiatives RSE de l’hospitalisation privée
Au-delà des actions mises en place dans le cadre de la Semaine européenne du développement durable, les cliniques et hôpitaux privés développent au quotidien des projets RSE reproductibles au sein du secteur. C’est pourquoi la FHP a souhaité créer une plateforme de partage d’initiatives, accessible sur le site de la FHP, pour favoriser la démultiplication des bonnes pratiques RSE et le partage entre établissements. Il s’agit d’un outil concret qui détaille les actions mises en place dans les cliniques et qui présente les porteurs de projets impliqués, ainsi que les résultats obtenus par les établissements. 

« Cette plateforme comprend déjà plus d’une centaine de projets vertueux qui témoignent de l’investissement des cliniques et hôpitaux privés en matière de développement durable », se réjouit Lamine Gharbi. 

Renouvellement de la Convention entre l’Etat et les fédérations du secteur sanitaire, social et médico-social relative au développement durable. 

La FHP a renouvelé sa participation à la Convention relative au développement durable signée le 5 mai conjointement avec la FHF, la FEHAP, UNICANCER, la FNEHAD, UNIOPSS, le SYNERPA, NEXEM et la FNAQPA, ainsi que par les Pouvoirs publics (ministère des Solidarités et de la Santé, ministère de la Transition écologique et solidaire) et l’Agence nationale d’appui à la performance (ANAP). Cette convention a pour objectif de favoriser la promotion des valeurs du développement durable et l’intégration de démarches de responsabilité sociale, sociétale et environnementale au sein des structures concernées.

« Le renouvellement de cette convention s’inscrit dans la continuité des travaux communs menés avec l’Etat et les fédérations. Acteurs de santé au service des patients, les cliniques ont une responsabilité environnementale et sociétale importante : elles emploient près de 200.000 personnels de santé, produisent des déchets et consomment des ressources naturelles et énergétiques. L’intégration d’une démarche de développement durable constitue un enjeu majeur qui doit faire l’objet d’un accompagnement à tous les niveaux », conclut Lamine Gharbi.

Dans le cadre de cette convention renouvelée, un outil simple et complet d’auto-évaluation intitulé « Mon Observatoire du Développement Durable » a été créé pour permettre aux établissements qui le souhaitent d’évaluer chaque année leur maturité en développement durable.

Les établissements qui renseigneront cet Observatoire se verront restituer instantanément une analyse de leur maturité et proposer un premier plan d’actions. Les résultats nationaux seront, quant à eux, restitués aux fédérations signataires à l’automne 2017.

Pour la première collecte de recueil de données, les établissements sont invités à se connecter du 1er juin 2017 au 1er septembre 2017 sur le site de l’ANAP. Cette collecte prend le relai de l’Observatoire de la performance Développement durable que la FHP avait mis à disposition de ses adhérents en 2015 et 2016. 

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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La FHP prête à travailler avec la ministre de la Santé dans un esprit ouvert et constructif


Communiqué de presse du 17 mai 2017


La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) salue la nomination de la nouvelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et souhaite travailler avec elle dans un esprit ouvert et constructif, au service des malades et de l’intérêt général du pays.

« Je tiens à saluer la nomination de la ministre de la Santé et lui adresse tous mes vœux de réussite. En tant que présidente de la Haute autorité de santé (HAS), Madame Agnès Buzyn, professeure de médecine, est une fine connaisseuse des questions de santé. Elle est parfaitement au fait des enjeux et des défis à relever pour transformer et pérenniser notre système de santé, et notamment des questions de qualité et de sécurité des soins. Les chantiers que nous avons à mettre en œuvre ensemble sont immenses et les attentes des Français sont fortes, comme on l’a vu durant la campagne présidentielle », déclare Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés.

« Nous sommes impatients de tourner la page d’un quinquennat qui a marqué une hostilité sans précédent vis-à-vis de l’hospitalisation privée et de la médecine libérale et qui, plus largement, a divisé les acteurs de santé. Le président de la République a insisté sur la nécessité de travailler ensemble, de décloisonner et de rééquilibrer les approches en matière de santé. Nous ne pouvons que souscrire à cette approche pragmatique qui prend en compte les rôles et réalités de terrain », poursuit Lamine Gharbi. 

« Rétablir le dialogue et la confiance avec les acteurs de santé est un prérequis. D’une certaine manière, s’il y a bien un domaine emblématique où l’on peut trouver un consensus national fort, c’est bien celui de la santé. La santé n’est ni de droite ni de gauche mais un bien commun que nous nous devons de préserver mais aussi de réinventer ».

La FHP défend notamment un projet de transformation du système de santé fondée sur la transparence et l’équité de la décision publique vis-à-vis des acteurs de santé, une réforme de la gouvernance au plan national et local, et une approche économique qui prenne en compte la qualité des soins et l’efficience. Cela passe par un rééquilibrage des approches en matière d’offres de soins sur les territoires, le retour à l’équilibre des comptes, et une prise en charge solidaire de l’hospitalisation.

La FHP aura l’occasion dans les prochaines semaines et les prochains mois de préciser ces attentes avec les nouveaux pouvoirs publics. « Nous leur rappellerons combien les cliniques sont des acteurs essentiels de maillage du territoire en matière de recours sanitaire et des acteurs économiques importants en termes d’emplois, d’investissement et d’innovation », ajoute le président de la FHP.

Les 1.000 cliniques et hôpitaux privés accueillent chaque année 9 millions de patients, dont 2,5 millions dans les 130 services d’urgences privés. Elles emploient plus de 150.000 personnels soignants et non soignants et 40.000 médecins libéraux y travaillent. Elles représentent 25% de l’offre de soins, 34% de l’activité et 17% du budget hospitalier.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Information des Echos : la FHP dément formellement


Communiqué de presse du 17 mai 2017


A la suite d’une brève parue dans le journal Les Echos ce matin, dont le titre erroné est « La fédération des cliniques ne veut pas d’Olivier Véran pour ministre », la FHP dément formellement s’être prononcée sur la désignation d’un ministre en particulier, dans son communiqué en date du 16 mai, intitulé « Rétablir la confiance avec le monde de la santé passe par un renouvellement des pratiques mais aussi des équipes du futur ministre ». Respectueuse des valeurs républicaines, elle n’a pas à s’immiscer dans le choix d’un ministre.  

Les propos précis du communiqué du 16 mai sont : « Nous attendons avec impatience la nomination d’un nouveau ministre de la Santé, qui est bien sûr de la prérogative du président de la République. En revanche, nous ne comprendrions pas de retrouver au sein du cabinet du nouveau ministre des collaborateurs ayant piloté l’élaboration de la loi santé de Marisol Touraine, qui aura marqué une hostilité sans précédent vis-à-vis de l’hospitalisation privée et de la médecine libérale, et plus largement des acteurs de santé ». 

La FHP regrette de ne pas avoir été sollicitée avant que ne soit diffusée une telle information erronée et précise avoir demandé un rectificatif au journal.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)


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Rétablir la confiance avec le monde de la santé passe par un renouvellement des pratiques mais aussi des équipes du futur ministre

Communiqué de presse du 16 mai 2017


La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) souhaite travailler avec la nouvelle équipe gouvernementale dans un esprit ouvert et constructif afin de rétablir la confiance avec le monde de la santé mais avertit que le renouvellement des pratiques devra nécessairement s’accompagner d’un renouvellement des équipes.

« Il existe un réel besoin de tourner la page d’un quinquennat qui a été douloureux et d’ouvrir un nouveau chapitre. C’est une aspiration assez largement partagée aujourd’hui chez l’ensemble des acteurs de santé. Nous sommes prêts aujourd’hui à travailler ensemble, avec le nouveau président, un nouveau gouvernement et un nouveau ministre de la Santé dans une posture ouverte et constructive », affirme Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés, à l’occasion de l’ouverture de la Paris Healthcare Week, le grand rendez-vous annuel des professionnels du monde de la santé, qui se tient à Paris, du 16 au 18 mai.

Le nouveau président Emmanuel Macron a insisté au cours de sa campagne sur son refus des divisions stériles et sur le besoin d’un renouvellement des pratiques politiques, et en particulier sur l’impérieuse nécessité de décloisonner et de rééquilibrer les approches en matière de santé, en faisant travailler ensemble les acteurs de soins, publics et privés.

« Il y a aujourd’hui entre des acteurs que l’on a voulu diviser un réel désir d’unité, de coopération, et aussi de respect. Il y a donc de fortes attentes qui s’expriment et que nous aurons l’occasion de partager avec les nouveaux pouvoirs publics. Nous attendons avec impatience la nomination d’un nouveau ministre de la Santé, qui est bien sûr de la prérogative du président de la République. En revanche, nous ne comprendrions pas de retrouver au sein du cabinet du nouveau ministre des collaborateurs ayant piloté l’élaboration de la loi santé de Marisol Touraine, qui aura marqué une hostilité sans précédent vis-à-vis de l’hospitalisation privée et de la médecine libérale, et plus largement des acteurs de santé », avertit le président de la FHP.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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La FHP sera présente à la Paris Healthcare Week


Communiqué de presse du 11 mai 2017


La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) sera présente à la Paris Healthcare Week, le rendez-vous annuel des professionnels du monde de la santé, qui se tiendra à Paris Expo, Porte de Versailles, à Paris, du 16 au 18 mai (stand T7, salon « Manager », Pavillon 1).

L’édition de ce grand événement sera un peu particulière cette année puisqu’elle devrait coïncider avec la nomination d’un nouveau gouvernement, et donc d’un nouveau ministre de la Santé.

« Nous sommes très heureux de participer à ce grand rassemblement des acteurs du monde de la santé, qui sont tous au service de nos concitoyens. Ce sera aussi sans doute l’occasion de croiser le nouveau ministre de la Santé, qui devrait venir y faire ses premiers pas et saluer les acteurs du monde de la santé », souligne Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés.

« L’élection du nouveau président de la République, Emmanuel Macron, a montré une volonté forte de renouvellement exprimée par les Français. Nous attendons donc impatiemment que cette volonté de renouvellement s’accompagne d’un renouvellement des pratiques politiques vis-à-vis de l’hospitalisation privée et de la médecine libérale, tant ces deux secteurs ont été injustement traités au cours du dernier quinquennat », poursuit le président de la FHP.

« De ce point de vue, nous notons avec intérêt que le nouveau président a insisté durant sa campagne sur la nécessité de décloisonner et de rééquilibrer les approches en matière de santé, en faisant travailler ensemble les acteurs de soins, publics et privés. Il y a donc de fortes attentes qui s’expriment et que nous aurons l’occasion de partager avec les nouveaux pouvoirs publics », poursuit le président de la FHP.

La FHP prendra la parole sur les attentes de renouvellement de la profession, tant du point de vue des pratiques et des interlocuteurs, que des dossiers prioritaires. A noter que le président de la FHP participera également à la conférence de clôture « Virage ambulatoire et coopération territoriale » le 18 mai à 15h30.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Rénovation des conditions techniques de fonctionnement de l’hospitalisation à domicile : le décret est paru !


Communiqué de presse du 9 mai 2017


La FEHAP, la FHF, la FNEHAD, la FHP et UNICANCER saluent conjointement la parution au JO du 7 mai 2017 du décret 2017-817 du 5 mai sur les conditions techniques de fonctionnement de l’hospitalisation à domicile (HAD), issu d’un travail de réflexion et de concertation étroite conduit par le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, notamment avec les fédérations hospitalières signataires.

Dans la dynamique de la circulaire du 4 décembre 2013, ce texte apporte des améliorations très importantes pour le développement de l’HAD, thème totalement consensuel des politiques de santé publique, ce qui doit en faire une des priorités des projets régionaux de santé de deuxième génération 2018-2022 :
  • Définition précise de la structure pluri-professionnelle de coordination d’une structure d’HAD,
  • Simplification du processus d’hospitalisation à domicile, et des liens de coopération ville-hôpital portés par l’HAD,
  • Clarification des obligations de continuité des soins des structures d’HAD et de ses articulations avec les deux dispositifs de permanences des soins, en établissement de santé comme en ambulatoire.
Les cinq fédérations hospitalières signataires, en lien avec leurs partenaires de la médecine de ville et du champ social et médico-social, poursuivent ensemble leurs actions d’information au service de nos concitoyens et des professionnels pour un meilleur recours à l’HAD dans tous les territoires, composante importante de la qualité et de l’égalité d’accès aux soins comme d’une amélioration de l’efficacité des dépenses d’hospitalisation.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Contact presse :

Benjamin Azogui, Direction de la communication FHP
01 53 83 56 56 - benjamin.azogui@fhp.fr





 Les fédérations hospitalières n’embarquent pas dans le nouvel Institut National des Données de Santé


Communiqué de presse du 18 avril 2017


La FEHAP, la FHF, la FHP et UNICANCER avaient pourtant largement contribué à sa naissance, mais les 4 fédérations refusent d’adhérer à l’Institut National des Données de Santé.

Co-fondatrices de l'Institut des Données de Santé (IDS) depuis 2007, les fédérations hospitalières ont soutenu la mise en œuvre du partage et de l'ouverture des données de santé, participant activement aux travaux de la commission Open Data dont les conclusions avaient donné lieu à un large consensus.

Mais l’Institut National des Données de Santé (INDS) est à rebours de cette volonté d’« open data » et de sécurisation de l’accès permanent des acteurs aux données de santé que rassemblera le futur Système National des Données de Santé (SNDS).

Des restrictions à l’accès aux données de santé sont imposées aux fédérations hospitalières. Le décret publié en décembre 2016 relatif au SNDS restreint l'accès aux données de santé pour les fédérations et pour 98% des hôpitaux et cliniques en multipliant les obstacles administratifs.

Cette situation engendre, une inégalité de traitement inadmissible : d’autres organismes, dont l'objet est parfois bien éloigné du champ de la santé, se voient attribuer un accès permanent aux données. Tout ceci est construit sur des arguties juridiques contestables.

Dans de telles conditions, la création de l'INDS ne peut être vue que comme une restriction excessive de l’accès à ces données par les services de l'Etat dans le but d’en contrôler l’usage et ses utilisateurs. Il est tout à fait incompréhensible qu'en 2017, à l’heure où les grands défis pour la santé exigent la participation de tous à l’amélioration des connaissances, ce soit l'option du "close data" qui ait finalement été retenue.

Il faut rappeler que l’ensemble des établissements de santé publics et privés sont des fournisseurs essentiels de données à l’INDS, dont ils se voient paradoxalement écartés. Dans ce contexte, les fédérations hospitalières ont pris la décision de ne pas adhérer à l’INDS.

Les fédérations hospitalières souhaitent réaffirmer la nécessité, pour leur rôle de représentation, de veille et d’analyse territoriale, d'un accès permanent et fluide aux données de santé. A travers ce refus d’accès permanent, c’est aussi le déni de la mission d’intérêt général, et la peur du partage d’information indispensable à un dialogue équilibré et constructif qui se manifestent.

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Présidentielle : la FHP interpelle les candidats
sur leur programme santé


Communiqué de presse du 5 avril 2017


Quelle est votre conception d’un véritable service de santé au public ? Comment parvenir à un reste à charge zéro pour le patient ? Vous engagez-vous à garantir le principe : un même patient, un même soin, un même tarif ? La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) a envoyé aux onze candidats à l’élection présidentielle un questionnaire pour connaître leurs positions et leurs propositions de réforme du système de santé et sur l’avenir de l’hospitalisation privée et de la médecine libérale. Les réponses des candidats seront rendues publiques et envoyées aux dirigeants des 1.030 cliniques et hôpitaux privés par la FHP.

« Nous avons, au cours des derniers mois, rencontré les divers candidats et leurs équipes de campagne pour engager un dialogue et faire progresser un certain nombre d’idées de réformes, inspirées des 22 propositions que nous avons faites pour transformer le système de santé français », affirme le président de la FHP, Lamine Gharbi.

La FHP souhaite maintenant inciter les candidats à clarifier leurs positions sur des questions concrètes concernant la modernisation nécessaire du système de santé et sur la préservation d’un système de santé pluriel.

« Valoriser la qualité des soins et l’efficience médico-économique, promouvoir une offre de soins équilibrée sur les territoires, encourager l’innovation, défendre la transparence et l’équité de la décision publique, sont des mesures qui incarnent ce changement de culture pour un meilleur service rendu aux patients », poursuit Lamine Gharbi.

A partir d’un certain nombre de constats, la FHP a dégagé 19 questions aux candidats, regroupées sous trois grandes thématiques :

Solidarité : pour une optimisation de l’accès aux soins, territorial et financier

  • L’organisation de l’offre de soins sur nos territoires
  • Quelle couverture des soins pour demain ?

Modernité : pour un véritable changement de culture en santé

  • La réforme des financements
  • L’innovation en santé

Vévrité : pour une équité, une transparence et une confiance rétablies

  • La transparence et l’éthique du système
  • L’équité entre les acteurs et la réforme de la LFSS
  • La fin des mesures pénalisantes

Télécharger nos questions aux candidats à la Présidentielle

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A propos de la FHP

La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
• Près d’un tiers (33 %) des soins de suite et de réadaptation
• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Tarifs hospitaliers : les économies ne font pas une réforme 


Communiqué de presse du 9 mars 2017


La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) déplore la baisse de 2,09 % des tarifs des cliniques MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) décidée par le gouvernement qui, faisant suite à trois années de baisse, va mettre en péril la survie de nombreux établissements de santé privés, aujourd’hui en grave difficulté.

Les baisses de tarifs et de prix de journée attendues pour les cliniques de soins de suite et de réadaptation (SSR) et psychiatriques devraient être respectivement de -2,3 % et -2,4 %.

La FHP dénonce une nouvelle fois une campagne tarifaire injuste avec à nouveau la reprise par le gouvernement, à hauteur de 0,49 % cette année, des avantages du CICE et des allègements de charge du Pacte de responsabilité. Dans le même temps, le secteur hospitalier associatif est lui autorisé à en bénéficier à travers le dispositif du CITS. Le gouvernement fait ainsi fi de l’arrêt du Conseil d’Etat qui vient de condamner cette discrimination. La FHP engagera un recours contre cet abus de droit.

Les cliniques et hôpitaux privés sont les seules entreprises de France à ne pas bénéficier du CICE et du Pacte de responsabilité. Environ 30% des cliniques sont aujourd’hui en déficit.

« Cette baisse des tarifs s’ajoute aux 5% de baisses subies en 2014 et 2015. C’est un nouveau coup porté au secteur hospitalier privé, qui a pourtant consenti d’importants efforts ces dernières années et qui a démontré son efficience sur le plan médico-économique », commente Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés.

La FHP dénonce la poursuite de la politique du rabot, une politique à courte vue et qui pénalise les établissements les plus performants, tout en oubliant de se poser la question de la réorientation de notre système de santé vers un modèle plus efficient.

« Ce ne sont pas les acteurs hospitaliers eux-mêmes qui sont en cause ici mais bien les dysfonctionnements d’un système tout entier, en matière de pilotage national et d’allocation des ressources », souligne Lamine Gharbi.

Le président de la FHP ajoute : « Une politique qui tire de manière indifférenciée tout le monde vers le bas, en faisant ici et là des économies sans aucun sens sur le financement direct des prestations de soins, et sans se poser la question plus globale d’une transformation profonde d’un modèle aujourd’hui à bout de souffle, ne commet pas seulement une erreur de méthode mais bien une inversion des priorités : ce sont les réformes qui génèrent des économies et non les économies qui font une réforme », conclut le président de la FHP.

Enfin, la FHP alerte les associations de patients sur les conséquences de cette politique délétère qui pèse sur la capacité des acteurs hospitaliers à mener à bien leurs missions de soins au service des Français.


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 A propos de la FHP

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• 55 % des interventions chirurgicales
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• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
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• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
• 20 % de l'activité d'Hospitalisation à domicile (HAD)

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Tarifs hospitaliers : la FHP met en garde contre un risque de faillite pour de nombreuses cliniques en difficulté


Communiqué de presse du 7 mars 2017


Paris, 7 mars 2017 - La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) attire l’attention du gouvernement sur la situation financière extrêmement dégradée des cliniques, avec plus de 30 % des établissements qui sont dans le rouge. La nouvelle baisse des tarifs qui se profile mettrait en péril non seulement la survie de nombreux établissements mais aurait aussi des conséquences dramatiques sur les investissements, l’emploi et la situation sociale.

Soumis à une pression tarifaire sans précédent, les établissements privés font face à un effet de ciseau, qui met en péril un grand nombre d’établissements. Ainsi, si on retrace l’évolution des tarifs des cliniques depuis l’entrée en vigueur de la tarification à l’activité (T2A) en 2005, ceux-ci affichent une baisse de 1,1 % sur 12 ans, de 2005 à 2016 (base 100 en 2004), alors que l’inflation s’est établie à 16 % et que les charges ont explosé de 56 % au cours de la même période (voir graphique 1).

La FHP estime qu’après les baisses tarifaires de 2014 (-0,28 %), 2015 (-2,33 %) et 2016 (-2,61 %) un peu plus de 30% des cliniques sont en déficit et qu’un point de non retour risque d’être atteint en cas de nouvelles baisses de tarifs. De plus, 63% des établissements (dont 69 % en MCO, médecine, chirurgie, obstétrique) se trouvent en dessous du seuil de 3% de rentabilité nette, considéré comme le seuil permettant d’investir et donc de créer à terme des emplois.

«Les cliniques et hôpitaux privés ont pu tenir jusqu’à présent grâce à d’importants efforts de productivité et de restructuration. En vingt ans, le nombre de cliniques a diminué de moitié. Ces efforts doivent être reconnus. Nous sommes aujourd’hui au bout du bout de ce qu’il est possible de faire, sans menacer la survie d’établissements et sans nuire à la qualité et à la sécurité des soins. Ce joug administration, réglementaire et financier fait peser un risque sur notre capacité à investir et à innover et contribue à évincer tout un secteur », prévient Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés.

Les établissements de santé privés vont devoir aussi faire face en 2017 à de nouvelles dépenses, notamment liées aux mesures de sécurisation du plan Vigipirate (56 M€), aux nouvelles contraintes réglementaires et normatives liés au nouveau statut des pharmaciens internes et à la formation des IBODE (21 M€), ainsi que le relèvement du taux de TVA sur la restauration (2,5 M€), et enfin l’augmentation de la taxe foncière (2,59 % en moyenne).

La crainte d’une austérité sociale forcée

C’est sans compter le fait que les cliniques et hôpitaux privés subissent déjà une discrimination tarifaire importante, puisque leurs tarifs sont déjà inférieurs de 22 % en moyenne à ceux du public pour une même prestation en MCO

Un exemple parmi 2.300 tarifs : la pose d’une prothèse de hanche coûte 3 978,75 euros à l’assurance maladie lorsqu’elle est réalisée dans une clinique et 4 806,08 euros dans un hôpital public, soit un écart de 827,33 €, que rien ne justifie. En soins de suite et de réadaptation (SSR) en en psychiatrie, l’écart des tarifs des prix de journée varient de 40 % à 50 %, au détriment du privé.

De plus, depuis 2013, l’Etat a repris aux cliniques les avantages du CICE et des allègements de charge du Pacte de responsabilité, alors que dans le même temps, les hôpitaux associatifs vont pouvoir bénéficier du nouveau crédit d’impôt de taxe sur les salaires (CITS).

Ces différences de traitement créent une situation incompréhensible qui a une autre conséquence dans les établissements privés : une austérité sociale forcée et contrainte.

« Le gouvernement a acté en 2016 une hausse de 1,2 % du point d’indice pour la fonction publique hospitalière. Or les baisses de tarifs successives que nous subissons nous empêchent de procéder à des revalorisations salariales dans nos établissements, ce qui dégrade le climat social et a pour conséquence de créer une nouvelle injustice », déplore Lamine Gharbi.

La FHP s’alarme d’une politique à courte vue. « Ce n’est pas se préoccuper de l’intérêt général que de diviser les acteurs sur le terrain, de pénaliser les établissements les plus dynamiques et de menacer les plus fragiles », conclut le président de la FHP.

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A propos de la FHP



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• Plus de 17 % des hospitalisations psychiatriques
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Les Fédérations hospitalières s'alarment du niveau de
contrainte sans précédent pesant sur la campagne budgétaire
et tarifaire 2017


Communiqué de presse du 1er mars 2017


Dans quelques jours, le Gouvernement dévoilera les paramètres qui présideront au déroulement de la campagne budgétaire et tarifaire pour 2017. Si les détails pratiques et certains arbitrages sont encore en cours de discussion entre les services ministériels, les Fédérations Hospitalières et Médico-sociales, dans leur diversité, sont toutes très inquiètes de la contrainte inédite annoncée et des conséquences pour l’offre de soins des décisions qui sont en passe d’être prises.

Après trois années de très forte pression budgétaire, marquées par un niveau d’ONDAM historiquement bas et par des baisses de leurs tarifs, les établissements sanitaires et médico-sociaux de même que les centres de lutte contre le cancer apparaissent fragilisés dans leurs missions, tandis que leurs personnels voient chaque jour les conséquences et les injonctions paradoxales qui résultent du cap suivi. La situation de l’investissement apparaît également très préoccupante, avec une contraction inédite qui ne permet pas de préparer sereinement les établissements aux évolutions de l’offre de soins. La capacité d’innovation est également mise à mal par un système de tarification devenu inadapté aux enjeux actuels.

Dans le même temps, les années qui viennent de s’écouler ont vu s’accumuler les charges externes nouvelles et non financées, rendant toujours plus délicate la résolution de l’équation budgétaire.

Dans un contexte où les Français font face à des besoins de santé croissants et où la nécessaire évolution de l’offre de soins nécessite un accompagnement financier soutenu dans le temps, les Fédérations Hospitalières et Médico-sociales signataires de ce communiqué appellent les pouvoirs publics à ne pas faire peser sur les établissements des contraintes financières qui seraient insoutenables. Elles appellent ainsi à calibrer l’ensemble des financements pour leur permettre de répondre à la réalité de l’activité et des besoins (tarifs tout comme enveloppes finançant les missions d’intérêt général) et à ne pas céder à une politique de mise en réserve déraisonnable des crédits pourtant votés par la représentation nationale lors des débats sur l’ONDAM.

Dans une période de changements rapides et structurels, les établissements attendent des pouvoirs publics constance, soutien et confiance.

Antoine Dubout, président de la FEHAP

Lamine Gharbi, président de la FHP

Frédéric Valletoux, président de la FHF

Professeur Patrice Viens, président d’Unicancer


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Contacts presse :

FEHAP : Jean Baptiste Boudin-Lestienne
01 53 98 95 30 - jean-baptiste.boudin-lestienne@fehap.fr

FHP : Benjamin Azogui
01 53 83 56 56 - benjamin.azogui@fhp.fr

FHF : Camille Trocherie 
01 44 06 85 21 - c.trocherie@fhf.fr

UNICANCER : Valérie Perrot-Egret
01 44 23 55 66 - v-perrot-egret@unicancer.fr


Election présidentielle : la FHP vigilante sur la place accordée à l’hospitalisation privée dans les programmes des candidats


Communiqué de presse du 27 février 2017


La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) se réjouit de la place centrale que le thème de la santé occupe dans les débats à l’approche de l’élection présidentielle. Elle sera néanmoins vigilante sur la place et le rôle dévolus à l’hospitalisation privée, qui est un acteur essentiel du soin en France, dans les programmes des candidats.

« Nous nous félicitons de la prise de conscience générale sur la nécessité de réformer le système de santé français et de donner de nouvelles impulsions qui ont largement fait défaut ces dernières années, que ce soit sur la prévention, la réforme des financements, sur l’innovation, etc. Il est également crucial de rétablir la confiance avec tous les acteurs de santé qui œuvrent ensemble, chacun avec ses spécificités et ses points forts, au service de la santé des Français », affirme Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés.

Les cliniques accueillent chaque année 9 millions de patients, dont 2,3 millions dans les 130 services d’urgences privés et 25% patients « précaires » (CMU, CMU-C, AME). Elles participent aux missions de services publics que les pouvoirs publics veulent bien leur confier, comme la permanence des soins, les urgences, l’accueil des précaires, la formation des internes et des infirmiers, etc.

Si l’hospitalisation privée représente 25 % de l’offre de soins sur le territoire national, elle réalise 34 % de l’activité de soins et ne reçoit que… 17 % des financements du budget hospitalier (environ 77 milliards d’euros en 2016).

 « C’est dire si l’hospitalisation privée est aujourd’hui un acteur non seulement incontournable du paysage sanitaire français mais également efficient du point de vue médico-économique. Nous sommes donc particulièrement attentifs aux programmes des candidats et à la place qu’ils envisagent pour notre secteur »,  souligne Lamine Gharbi.

La FHP a noté avec intérêt par exemple qu’Emmanuel Macron, candidat du mouvement En Marche! souhaitait ouvrir les Groupement hospitaliers de territoire (GHT) au privé afin de bâtir une meilleure organisation de l’offre de soins sur les territoires.

De même, la FHP salue la volonté de François Fillon, candidat Les Républicains, de donner toute leur place aux établissements de santé privés dans notre système de santé. Elle note avec intérêt sa proposition pour parvenir à un reste à charge pour les patients le plus proche possible de zéro, grâce à un partenariat renouvelé entre la Sécurité sociale et les organismes complémentaires. Proposition qui rejoint celle de la FHP d’un reste à charge zéro en milieu hospitalier, alors que par définition l’hospitalisation reste un moment heureusement rare au cours d’une vie mais le plus souvent grave. De même, la FHP salue son appel à une meilleure coordination des soins et à une pertinence accrue de ceux-ci.

Quand à Benoit Hamon, candidat du PS, si certaines de ses propositions en matière de prévention et de lutte contre les perturbateurs endocriniens, les pesticides et la pollution vont dans le bon sens, d’autres ne peuvent que susciter l’inquiétude, comme le déconventionnement des médecins qui s’installent en zones sur-dotées, qui ne réglera pas le problème des déserts médicaux, ou son plan d’embauches massives à l’hôpital public qui ne saurait être le seul remède à un besoin de réorganisation.

« Ces différentes idées doivent prospérer car elles sont  en phase avec les attentes des Français, qui sont légitimement inquiets pour l’avenir du système de santé, et notamment sur le nouveau de remboursement des soins », souligne le président de la FHP.

A cet égard, la FHP estime qu’il est tout à fait possible de mieux rembourser les Français pour leurs besoins de santé. Pour cela, elle s’engage à bâtir avec les autres acteurs de santé un consensus pour mettre en œuvre les quelques réformes indispensables et de bon sens qui permettront de générer des gains d’efficience et une meilleure allocation des ressources.

« La politique du rabot a montré ses limites. Nous devons mettre en œuvre de vraies réformes pour moderniser notre système de santé selon des principes de vérité et de solidarité. Nous sommes convaincus que nous pouvons continuer à bien soigner, non pas en coupant dans les dépenses, mais en dépensant mieux », assure Lamine Gharbi.

Il ajoute : « Nous invitons les différents candidats à venir sur le terrain à la rencontre de nos établissements, qui mettent en pratique ces logiques de qualité et d’efficience ».

Toutes ces idées correspondent d’ailleurs aux attentes des Français comme l’illustre l’enquête Harris Interactive pour la Mutualité française publiée mardi, alors que la moitié d’entre eux estiment que le système de santé s’est dégradé au cours des cinq dernières années.

A cet égard, 89 % des personnes interrogées estiment que la réduction du déficit de la Sécurité sociale passe en priorité par une meilleure organisation du système de santé et une meilleure coopération entre les différents acteurs de soins. La FHP entend y œuvrer, et appelle les candidats à miser plus que jamais sur ce rassemblement des acteurs.

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• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
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L’Etat condamné sur les arrêtés tarifaires 2015/2016 : l'abus de droit est dangereux pour la santé

Communiqué de presse du 4 janvier 2017


La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) se félicite de la condamnation de l’Etat français par le Conseil d’Etat, qui a annulé les arrêtés du ministère de la Santé fixant les tarifs hospitaliers des établissements de santé associatifs pour les années 2015 et 2016. Le Conseil d’Etat a estimé que ces arrêtés introduisaient une différence de traitement entre les établissements privés de statut associatif et les cliniques privées sur les modalités de reprise des allègements de charge du pacte de responsabilité, via les tarifs.

La FHP ne contestait pas l’avantage reçu par les hôpitaux privés associatifs mais demandait à pouvoir en bénéficier de même.

« Nous plaidons depuis des années en faveur d’une équité de traitement entre les établissements appartenant aux secteurs public, privé et privé associatif, notamment sur la question de la discrimination en matière de tarifs hospitaliers. Le droit, c’est comme l’alcool : l’abus est dangereux pour la santé. C’est un premier coup d’arrêt, dont nous ne pouvons que nous réjouir, même si d’autres inégalités de traitement, comme dans le cas du CICE, continuent de perdurer de façon infondée », déclare Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés.

Dans son arrêt en date du 28 décembre 2016, le Conseil d’Etat juge illégaux les arrêtés ministériels des établissements privés associatifs MCO (médecine, chirurgie, obstétrique). Il prononce leur annulation en considérant que les mesures de baisse de charges sociales adoptées dans le cadre du pacte de responsabilité profitaient à la fois aux cliniques privées et aux hôpitaux associatifs, mais que ces derniers n’avaient pas, contrairement aux cliniques, été frappés d’une reprise de ces avantages via une baisse de leurs tarifs hospitaliers.

« Cette différence de traitement n’est justifiée par aucune différence de situation qui serait en rapport avec l’objet des tarifs fixés par les arrêtés attaqués ni par aucun intérêt général », relève ainsi l’arrêt du Conseil d’Etat.

Curieusement, toutefois, le Conseil d’Etat n’ordonne pas un remboursement des sommes indûment perçues par les établissements associatifs et gèle l’effet de l’annulation de ses arrêtés au 1er mars 2017. De plus, en n’annulant pas les arrêtés tarifaires concernant les cliniques privées, le Conseil d’Etat complique la voie vers un recours possible en dédommagement indemnitaire des cliniques.

« Si le Conseil d’Etat acte bien qu’il y a eu rupture d’égalité de traitement et que les cliniques privées ont été injustement lésées, nous pouvons regretter le fait qu’il ne reconnaisse pas ipso facto un droit à compensation. C’est une conception bien étonnante de la justice », s’étonne le président de la FHP.

L’Etat français a néanmoins été condamné à verser 3.000 euros à la FHP au titre des frais de procédure.

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• 55 % des interventions chirurgicales
• 65 % de la chirurgie ambulatoire
• 2,6 millions de passages dans 124 services d’urgences
• Un accouchement sur quatre
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