Paris, le 29 septembre 2021 – Depuis les annonces du Président de la République en faveur de l’organisation d’Assises de la psychiatrie et de la santé mentale, la FHP-PSY a souhaité participer aux travaux préparatoires et avait proposé de faire de ces Assises le socle des fondamentaux des réformes du financement et des autorisations en psychiatrie.
La FHP-PSY a pu participé à la table ronde intitulée
« Nouvelles souffrances, nouvelles réponses » sur la thématique
« Nouvelles pathologies cherchent nouvelles réponses : l’exemple de l’hospitalisation privée ». Cette participation constitue enfin un geste d’ouverture dont la FHP-PSY prend bonne mesure.
L’offre de soins du secteur privé développée en complémentarité avec celle du secteur public répond à des besoins de plus en plus importants au sein des territoires. Elle permet un accès à des prises en charge diversifiées, adaptables favorisant tant la réponse aux besoins de proximité qu’à ceux relevant des filières spécialisées.
A trois mois de leur mise en œuvre, la FHP s’inquiète que le modèle de financement ne soit pas opérationnel et produise des effets délétères pour les prises en charge spécialisées (pédopsychiatrie, gérontopsychiatrie, réhabilitation psychosociale, soins sans consentement, hospitalisation de jour intensive, ...). De plus, la sécurisation des établissements de santé annoncée pour 2022, pour être complète, doit prendre en compte la création et le développement des dernières unités autorisées et corriger les effets négatifs de la réforme du ticket modérateur.
Pour corriger ces impacts, la FHP-PSY a fait des propositions concrètes dans le cadre de l’élaboration du protocole d’accompagnement aux réformes du financement adressé par le Ministère de la Santé. Dans l’attente d’un retour, le secteur privé est extrêmement soucieux de ce manque de visibilité et d’adéquation aux besoins de la population.
"Nous souhaitons simplement une réforme qui ait du sens et réponde à l’évolution des besoins de prise en charge dans un modèle juste, équitable, lisible et sécurisé. Nos propositions corrigent les effets indésirables du modèle et permettent une adaptation opérationnelle de la réforme" explique Marc Laidet, Président de la FHP-PSY.
"Pour les établissements PSY privés, pas d’entrée dans la réforme sous dotation globale sans visibilité du modèle intégrant les effets champs et les effets volume. L’avenir de ces établissements est en jeu. J’appelle le ministre à entendre notre inquiétude et nos propositions" réagit Lamine Gharbi, Président de la FHP.